Les collaborations entre la France et les pays anglophones, se démultiplient ses dernières années. Elles s’aventurent dans divers domaines, de la musique au textile, en passant par une variété évènements festifs et culturels, jusqu’à la création de lieux de vies, de rencontre et de célébration, occupant de manière permanente des murs dédiés à la célébration de l’art et la transmission aux plus jeunes. Les collaborations musicales outre atlantique avaient mauvaise réputation avec le temps en France, pourtant les collaborations avec le paysage anglophone s’érigent aujourd’hui comme modele de succès et se sont montrées autant lucratives que fécondes. Alors que la France représente 2e marché mondial du rap, et les adeptes français, engagés et vocaux notamment sur les réseaux sociaux, se sont fait remarqués — tout comme les artistes que cette communauté francophone porte, par son soutient presque inconditionnel; et son porte feuille qui semble chaque mois plus inépuisable. Son appétence pour les jeunes artistes prometteurs à par exemple participé, à certains moments clés, à édifier le succès international de Central Cee, devenu le premier artiste anglais certifié single d’or en France avec son titre ‘Doja’.
La multiplication de ces collaborations s’expliquent surement par leur succès, comment ces tentatives ont dépassé la barrière de la langue pour construire et cultiver une communauté sans frontière ? Ces collaborations sont elles motivées par des intérêts financiers ? Comment alors l’entrain autour du rap , une culture sans frontière, réunit et regroupe des individus engagé.e.s et impliqué.e.s ( dans un mode de vie, expériences dans deux lieux physiques, et par conséquence la création d’une communauté ).
La viralité de l’esthétique drill lors du confinement à eu un impact international sans précédent, propulsant une poignée d’artistes dans le monde sur le devant de leur scène respective, comme l’émergence fulgurante de Central Cee, qui s’érige aujourd’hui comme modèle de réussite indépendante et intègre. L’artiste anglophone qui possède aujourd’hui une renommée mondiale, avait commencé a partager une série de single publié sur la chaine GRM Daily en 2020. Depuis chaque morceau cumule des dizaines de millions d’impressions et centaines de millions d’écoutes. Cette popularité locale ne l’a pas aveuglé. En effet pendant qu’il commençait à gagner en succès, il s’est empressé de collaborer avec des rappeurs européens, très souvent dans la continuité de l’esthétique drill et des influences trap. La propagation internationale de la drill dans ce contexte particulier du covid-19, a donc permit à des artistes de se regrouper autour d’une esthétique, enracinée dans une culture commune.
Cela a permit la découverte et une résonance sans barrière de langue. Les rythmiques et sonorités caraïbéenne entrainantes qui imbibaient la drill, ont fait place à une rythmique et une mélodie africaine ou d’inspiration africaine envoutante, à l’image de l’EP collaboratif entre Tiakola et Dave, les deux tête d’affiches commerciales de leur pays respectif, fières représentant du rap et de sa versatilité. De plus la proximité temporelle de ces EP, aux projets respectivement sortis par Tiako et Dave, avec Gazo et Central Cee, étendent la lumière de la collaboration franco-anglaise. Cela permet ainsi d’approfondir la découverte des scènes locales par le biais des nouvelles têtes d’affiches, notamment issu de la drill.
Le morceau ‘meridian' à d’ailleurs été nominé dans la catégorie de la flamme du morceau de l’année et la et de la flamme du morceau de musique africaines ou d’inspiration africaine; à la deuxième édition de la cérémonie : Les Flammes, organisée par Yard et Booska P, et célébrée avec Spotify le 25 avril prochain. La cérémonie vise à récompenser les cultures populaires.
La diversité de la palette sonore est vaste, et les artistes ne manquent pas de profiter de cette richesse pour épanouir leur imagination. D’autant plus lorsqu’ils sont accompagnées de la créativité novatrice et exotique qu’apporte un acolyte étranger. C’est l’impression que laisse le titre QUI ?!, paru sur le projet « 24 » de La Fève, réalisé en grande partie à Atlanta aux US; sur lequel La Fève a invité le rappeur anglais Knucks. Les deux lyricistes ont un affect particulier pour la narration et une finesse qui leur est propre pour dépeindre avec cinématographie leur vécu, leur souvenir et leur quotidien. Chez La fève c’est souvent le chemin de l’introspection et l’impulsion de ce que cette réflexion provoque, ce qui donne lieu a ce que l’artiste raconte ses peines, doutes et ambitions avec une énergie confiante et un caractère viscéral qui initie ce partage. Tandis que du coté de chez Knucks c’est davantage la nostalgie, ou du moins le souvenir qui lui permet de dépeindre une fresque romanesque presque irréel, sa plume comte les histoires de sa ville et les épisodes de sa vies, en peignant le portrait de personnages secondaires et des antagonistes.
Leur collaboration s’est faite deux ans au préalable, lors de leur rencontre à l’issu de leur programmation sur une même date au soir de la fête de la musique le 21 juin 2022. Il réalisent donc ce morceau au sommet de leur première vague de succès. La Fève venait de sortir Errrr le 17 décembre 2021, et Knucks défendait la sortie de son projet “Alpha Place” sortie fin mai 2022. Pourtant La Fève a tenu à garder ce morceau pour son premier album ’24’ sorti le 22 décembre 2023, plutôt que de le sacrifier comme single commerciale pour remplir une période d’inactivitée.
Ce pari, motivé par une volonté de mêler deux vécus, deux narrations et des ambitions partagées, sur des mélodies jazz trapsesque, s’avère réussi. Et ce ne sont pas les seuls à avoir parié sur leur longévité et leur succès. Le media et plateforme culturelle Yard, avait réalisé en mai 2022 un documentaire autour de la sortie de Alpha Place. Le documentaire réalisé par Aida Damanhi avait été projeté en avant-première lors de la date parisienne de Knucks le 23 septembre 2023 à la Belleviloise, soit un an après sa réalisation. Faisant office de première partie du concert, le court métrage retraçait le parcours de l’artiste depuis cette sortie de projet. Il illustrait aussi la relation qu’il entretient avec la France, notamment par le biais des liens noués avec Yard. L’artiste anglais avait également donné une interview à Grünt, sous l’initiative de Morane Aubert. L’impact culturel de cette collaboration sortie au moment propice et opportun, témoigne de de la sagesse d’avoir laisser maturer leurs structures : ‘7W’ La Walone, de La Fève; et ‘NDO’, No Days Off, de Knucks et sa TruTribe, pour supporter un tel engouement international, et les répercussions, et responsabilités financières de cette large visibilité. L’engagement de leur communauté a été exponentiel depuis leur débuts de carrière. De telle sortie qu’aujourd’hui La Fève, emblème de la stratégie promotionnelle de ‘no promo’, parvient à annoncer son retour et vendre son CD en pré-commande, sur un site mystérieux, sans titre, cover, ou tracklist - qui deviendra par la suite ’24’, ornée une cover alternative pour les supporters bornés. La tracklist révélera, au moment de la sortie du projet sur les plateformes, le featuring avec Knucks, ainsi que ceux avec Tiakola, Zequin et Yung L.A. Comme ses précédents projets, 24 marque une nouvelle ère pour La Fève, invoquant une nouvelle stature : 4 mois après la sortie de 24, on retrouve l’artiste se prêter à l’exercice de mannequin, entrain de défiler pour la marque Off-White. Ou bien encore en sièges terrain du NBA basketball game.
Mais comment passer outre la barrière de la langue, la dépasser. Alors que la moitié du morceau peut parfois rester un mystère pour une partie des auditeurs qui s’adonnent à découvrir des rappeurs outre la manche ou encore outre atlantique. L’image semble être une alternative spontanée et intuitive; peinture, pochettes ou réalisations, parviennent à parler et se faire comprendre ou du moins provoquer une interprétation fondée sur la perception, sans user de mots ou faire appel à une langue autre que l’universalité de la sensibilité. C’est peut être pour cette raison que l’on voit éclore et fleurir une nouvelle scène de jeunes artistes plasticiens, en plus de la richesse en grands réalisateurs, comme plus petits, qui animent l’écosystème musicale. Lorsque l’on ne comprend pas par l’écoute, on observe. Les clips peuvent être un indicateur du fond du propos. Tout comme une exposition d’un artiste-peintre rendant compte par le prisme de sa perception et sensibilité, les faits et dires d’une époque, d’un thème ou d’une expérience. Ces éléments résonnent avec le spectateurs et permettent de dépeindre une époque qui s’inscrit dans un contexte. Et par extension les ressentis et déterminations qui peuvent tout autant également animer les rappeurs, fruits de cet environment dépeint sur tableau, (environment et produits ambivalents selon le peintres et ses intention artistiques) et ainsi compléter leur texte de manières analogue et complémentaire.
C’est ce qui semble transparaitre de la manière dont s’est déroulé le drop 667 x CRTZ. L’annonce de cette collection éphémère et limitée, à été appuyée par un court métrage signé Walid Labri, venant accompagner la collection collaborative de Corteiz avec le collectif 667, accompagné par le morceau ‘Règne sur le monde’ de Freeze Corleone. La réalisation de 1min27 dépeint le vécu d’un jeune garçon habitant le nord est parisien, qui voit son quotidien changer lorsqu’il se mets en tête le mantra de régner sur le monde par le biais déclencheur de l’ensemble textile issu de la collection « 667 règne sur le monde ». La réalisation, première de la série de publicité d’annonce de nouvel collection ou produits, illustre cette volonté de dépeindre par le biais de l’image et la projection, les propos d’un titre ou d’un projet créatif. Cela permet donc de dépasser le frein que peut constituer la barrière de la langue, tout en saisissant le fond de l’initiative. Ce parti prit est constaté notamment par le fait que seulement un extrait du son sera inclut, et ce à un moment clé de la réalisation, pour accentuer le dynamisme, et ne pas prendre plus de place que le scénario et la narration universelle, aux textes analogue du rappeur.
Ce sont par les expériences même que les spectateurs participent à cet environnement, la multitude des individus interagissant avec un objet d’expérience constituent une communauté. Les buts et motivations des différentes communautés peuvent être éclaircies par leur moyens de communication et leur lieux de regroupement et de vie. Dans la plupart des cas, X (formellement twitter) est la réponse à ces deux question. Or on observe qu’une partie de cette audience X, dépassent de plus en plus l’environnement digital pour se rejoindre dans de ‘vrais’ lieux; les concerts en sont un exemple parlant. La prolifération de petites scène offrent une accessibilité à tous les porte-feuilles. De plus le foisonnement de nouveaux artistes niches permettent de programmer des artistes variés et lutter contre la sur-représentation des têtes d’affiches aux festivals et grosses salles. Mais une pluralité de lieux de vie font surfaces pour palier à ces manques d’espaces de rencontre; et de vie. Les concerts permettent d’exalter une célébration. Un certain nombres de conférence permettent d’éduquer et transmettre les savoirs et valeurs du hip hop. Les Pop Ups de marques de vêtements illustrent l’engouement et le succès que connaissent des créateurs indépendants; ayant partager leurs créations et ambitions de marque en ligne. Comme a pu en témoigné le magasin éphèmeres dédié à la collaboration 667 CRTZ, une exclusivité physique et parisienne qui malgré les mouvements de foules et l’accès limité au lieu dit, à sensibiliser la jeunesse française et les adeptes de tout âge du milieu du textile, comme de la musique; à s’intéresser à la marque londonienne appuyée par la validation du collectif franco-sénégalais, connu pour son exclusivité et son caractère sectaire.
Les vecteurs d’expériences, de regroupement et de dialogue sont nombreux et tendent a se matérialiser dans le monde sensible. Les expositions des graphistes photographes, et artistes plasticiens déclenchent un entrain pour la représentation et valorisation des oeuvres analogue et digitales. La deuxième éditions de l’exposition ‘TUNNEL’ organisée par Fifou fin janvier 2024 dans le 11e arrondissement de paris, rassemblant ses collègues étrangers : l’anglais Ciesay et l’américain Jonathan Mannion. Les immenses tirages recouvrant les murs de photos emblématique de Tyler the Creator à coté de Prince Waly ou encore Eminem, viennent placer sur un pied d’égalité les produits musicaux et artistiques issus de ces trois pays; cela inclut les photographes autant que les objets de leur photographie.
Le caractère éphémère de ces lieux de vie et de rencontre ne permet pas encore de cultiver une communauté de manière permanente. Or cette culture bénéficie en ce moment d’un enthousiasme sans précédent. La maison du Hip Hop à paris - La Place, est un premier pas vers cet objectif. Les Frères Laumière ou Hotel Radio Paris, constitue des lieux où des rencontres et performances se font quasi quotidiennement, tout en partageant cet atmosphère aux curieux et adeptes par le biais de diffusion en direct sur les réseaux sociaux comme Instagram ou Twitch. Mais aussi par des captations montées qui permettent de rendre compte de ces événements et d’inciter à se déplacer et à se mobiliser pour les prochains événements.
La scène londonienne a bien comprit cela, et sans - toujours - en tirer profit mais en vu de cultiver cet écosystème créatif par la transmission, la sensibilisation à l’art, la rencontre et le dialogue et le gout de la santé (par les repas, les soin et la sérénité). Donc autour d’une expérience de bien être. C’est le pari et l’ambition du Café culturel et communautaire BeauBeau’s; situé 5-6 Gravel Lane dans l’est londonien. Cette jeune entreprise, née en mai 2023, propose des clubs hebdomadaires : d’échecs, d’initiation à la musique assistée par ordinateur; des performances de jazz ou de freestyle rap, ou encore des clubs d’arts animés par l’artiste Teoni. Le lieu est orné des oeuvres de l’artiste contemporain Slawn, et se remplit au fur et à mesure d’oeuvres réalisés par les proches des propriétaires ou bien des affecionados du club d’art. Le café propose également des services de clinique grâce à son praticien dédié, pour rendre accessible les soins médicaux. Cette affaire familiale est née autour de la naissance du première enfant du jeune couple responsable de cette initiative, Beau. Ses parents Slawn et Tallulah, et ‘nana’ la mère de T, et grand mère de Beau; orchestrent à merveille ce lieux convivial et chaleureux. Le matin l’atmosphère est parfaite pour y travailler calmement dès son ouverture, généralement autour de 10h. Le café et autres boissons chaudes y sont servis à prix raisonnable. Au déjeuner un riz jollof, plat traditionnel de l’Afrique de l’ouest, accompagné d’un poulet juteux dont la recette de la sauce est un secret bien gardé. Enfin le soir, la jeunesse créative de Londres s’empare du sous sol et s’entassent jusqu’à déborder sur le trottoir. Les individus condamné.e.s à attendre devant les lieux, initient joyeusement des discussions entre retardataires, attendant patiemment de se frayer une place à l’intérieur des lieux - et y observer l’effervescence de tous ces jeunes explorants leurs passions au sein de cette atmosphère propice à la découverte.
Les jeunes s’y déplacent souvent en quête d’opportunité de collaboration ou de travaille. C’est une motivation qui en pousse plus d’un à se rendre à un concert, une conférence ou un pop up — et BeauBeau’s possède le charme de réunir toutes ces atouts et occasions. C’est en réponse à cette demande grandissante de premières expériences et opportunités dans l’industrie créative qu’est née la plateforme SONDR. Crée en septembre 2021 par Hilary Xherimeja, londonienne d’origine albanaise qui s’est entourée, suite au terme de son aventure avec Mission Statement Magazine, d’une équipe de jeunes femmes inspirantes lui offrant un support ponctuel quant à l’organisation, au brand design (Emilyana Gouveia), au set design et scénographie (Skye Halsey,) ou encore vis à vis de l’image (Lily McMurray). Elles s’étaient rencontrées au cours de leurs parcours et travaux au sein de la rédaction citée plus haut; et ont offert leur soutien à l’entreprise naissante de Xherimeja. La plateforme regroupent des offres d’emploi, comprenant des premières expériences comme des offres destinées à des entrepreneurs professionnels plus établies; de travaux aux durées et postes variés, ainsi qu’une multitude de missions free-lance en présentiel et à distance. Grâce à son répertoire de collaborateurs et créatifs, les opportunités sont actualisés régulièrement; offrant une variété d’emplois et de stages dans les domaines de la musique de l’art, le cosmétique la culture, le design ou encore dans la tech; auxquels chacun peut postuler. Un certain nombre de contenus éditoriaux sont partagés sur leur site web, présentant au moyen d’une courte interview écrite, les parcours et fonctions qu’occupent des artistes, professionnels et protagonistes des diverses industries liées au milieu de la culture. Dans ce souci de transmission et d’accessibilité, Sondr organise des conférence et tables rondes, intitulés « Yellow Table Talks ».
Enfin Sondr participe à l’organisation et la mise en place d’évènements pour des marques, associations et projets, souhaitant bénéficier de leur expertise et de leur équipes de production. Comme par exemple la marque de vêtements indépendante londonienne “Protect.ldn”, qui a fait appel à l’organisme pour les épauler sur le déroulement de la journée. À cette occasion donc, a été aménagé à BeauBeau’s leur point de vente éphémère pour le Big Prize archive drop, au cours duquel au moyen d’une carte à gratter au prix de 15£, le client recevait au moins un t-shirt d’une valeur de 20£, au mieux un sample de production 1/1 ou une doudoune d’une valeur de 250£. L’événements a attiré les foules au café, le stock a été écoulé en à peine 1h30, laissant plus d’un sans accès au magasin. Les plus jeunes ont donc recouru à s’emparer des journaux décoratifs à l’effigie de la marque comme souvenir de leur journée, faute savoir pu acheter un ticket a gratter.
Plus récemment Sondr à collaborer avec Nike à l’occasion du Air Max day, célébrant la sortie du modèle ‘DN’. La collaboration portait sur l’organisation d’un événement afin de présenter la nouvelle paire de chaussure, entourée d’une expérience sonore menée par des DJ, puis des performances des rappeurs Antslive, Rushy et Ashbeck en fin de soirée. Nike a également missionné un prestataire français pour organiser un événement du même genre a paris pour y promouvoir son nouveau produit. C’est le collectif Undercover, mené par le multi-casquettes, photographe et DJ Alyas, qui furent chargés de l’occupation du lieu situé à La Courneuve : la Dynamic Land, une fête foraine mise en place par la multinationale à l’occasion de l’évènement. L’engouement pour les 4 artistes : Bushi, Zequin, Sheriff la zone et Malo; qui y étaient prévus de se représenter, entraina une telle mobilisation que certains n’ont pas pu accéder à l’enceinte du bâtiment. Et ce, en dépit des tickets (à tranches horaires délimités) rendu disponible gratuitement sur billetterie préalablement.
On a aussi pu remarquer que le collectif parisien s’était associé au collectif anglais des ‘Lost Boys’ pour une soirée à Paris réunissant un line up de DJ issu des deux pays et une performance live de Sainte; sous le drapeau de l’Undercover et de la Victory Lap Radio. En janvier 2024, les Lost Boys avaient réinvestis le Sacré Club, cette fois ci accompagnés des jeunes talents BXKS et LEN. Enfin et plus récemment c’est Alyas, accompagné d’Armel Bizzman qui se sont rendus à Londres pour un troisième volet le 23 février dernier. Le DJ londonien Chef Dee, derrière le collectif des Lost Boys; semble ouvert aux collaborations et au développement local progressif par l’investissement mutuel des lieux; et dans la propagation des sonorités respectives par leur travaux de fond, essentiels dans la consolidation de cette communauté grandissante.
C’est un futur festif et un paysage créatifs prolifique qui se dessine et se structure alors qu’une nouvelle vague de jeunes créatifs se forment et s’inspirent des acteurs et protagonistes en place. Les liens se tissent avec l’Angleterre et renforcent l’image et la stature unie européenne, face au mastodonte américain qui s’essouffle doucement en montrant et témoignant de son intérêt grandissant face aux avènements européens.